Anna Raymonde Gazaille remporte le prix Saint-Pacôme

Anna Raymonde Gazaille remporte le prix Saint-Pacôme

L’autrice Anna Raymonde Gazaille a remporté le prix Saint-Pacôme attribué au meilleur roman policier de l’année, avec son livre Secrets boréals publié chez Leméac Éditeur. La soirée gala se tenait le 1er  octobre dernier, dans sa formule habituelle, au Club de golf de Saint-Pacôme.

La lauréate a reçu la bourse de 3 500 $ associée à ce prix et remise grâce à la collaboration de la municipalité de Saint-Pacôme et de la MRC de Kamouraska.

Le roman de madame Gazaille a été choisi parmi les 43 titres proposés cette année par les maisons d’édition. Fait à signaler pour cette vingtième édition du prix Saint-Pacôme, ce sont trois femmes qui étaient finalistes. Outre madame Gazaille, nous retrouvions comme finalistes madame Roxanne Bouchard pour son roman Le murmure des hakapiks, publié chez Libre Expression, et madame Catherine Lafrance pour son roman L’étonnante mémoire des glaces publié aux Éditions Druide.

Résumé

Après trois romans campés dans l’univers montréalais de l’inspecteur Paul Morel, Anna Raymonde Gazaille nous transporte cette fois-ci dans un village du Nord québécois, en plein cœur de la forêt boréale, où s’est retirée Brigit, un personnage énigmatique. Hantée par son passé, elle craint qu’un fantôme de sa vie antérieure vienne gâcher sa quiétude retrouvée. Brigit découvre le corps d’une jeune fille récemment disparue et, bien malgré elle, se voit impliquée dans l’enquête. De l’autre côté de l’océan, quelque part en Afrique, Dana est témoin et victime de violence dans les camps de migrants. Confrontée à l’asservissement de l’humain et au commerce de femmes, pourra-t-elle sauver ces jeunes filles ? Anna Raymonde Gazaille relève le défi de nous présenter un roman noir où la quête de l’identité semble prendre sa source dans la vengeance et la brutalité. Un grand roman du Nord québécois où la neige et la chaleur humaine font front commun contre la violence et le crime.

Prix Jacques-Mayer du premier roman

D’autre part, le Prix Jacques-Mayer du premier polar est allé à J. L. Blanchard pour Le silence des pélicans, publié chez Fides. L’auteur nous offre un polar atypique, drôle et sérieux. Un policier joliment incompétent forme un tandem joyeux avec un jeune policier fraîchement sorti de l’école, efficace et allergique à la hiérarchie, mais avec une ambition stratégique très bien aiguisée. Un polar sérieux qui vous fera sourire et même rire.

Prix de la rivière Ouelle

Le prix de la rivière Ouelle, récompensant des nouvelles policières d’auteurs n’ayant jamais publié, a également été remis lors de cette soirée à Madame Chantal Lecours pour un texte intitulé Le Point de Godron.

L’an dernier, à cause de la pandémie, le gala s’était tenu en formule virtuelle, en présence d’une poignée d’invités. Le prix Saint-Pacôme avait alors été décerné à l’auteur Biz, pour son roman Les Abysses publié chez Leméac Éditeur. Biz était présent cette année à titre d’invité d’honneur.

Cette vingtième remise du prix Saint-Pacôme a été rendue possible grâce à la participation financière des commanditaires suivants : la municipalité de Saint-Pacôme; la MRC de Kamouraska; la caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière; Marie-Eve Proulx, députée de Côte-du-Sud; Les Libraires; Publicité P.A. Michaud; Agence A@Z Multimédias; la Librairie L’Option; Construction Pierre Bonenfant inc.; Biblio Saint-Pascal; l’Auberge Comme au Premier Jour; le Groupe funéraire Caron; la Boulangerie La Pocatière; Plomberie Stéphane Martin et la Résidence funéraire Marius Pelletier.

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